| Imagem  e biografia: https://www.academia.org.br/ LUIZ GUIMARÃES
 (  Brasil -  (  1847 – 1898 )   Guimarães Júnior (Luís Caetano Guimarães  Júnior), diplomata, poeta, romancista e teatrólogo, nasceu no Rio de  Janeiro, RJ, em 17 de fevereiro de 1847, e faleceu em Lisboa, Portugal, em 20  de maio de 1898. Foi um dos dez membros eleitos para se completar o quadro de  fundadores da Academia Brasileira de Letras, onde criou a cadeira nº 31, que  tem como patrono o poeta Pedro Luís. Era filho  de Luís Caetano Pereira Guimarães, português, e de Albina de Moura, brasileira.  (Há uma divergência na data de seu nascimento: Sílvio Romero indica o ano de  1844; outras fontes registram 1847. A filha do poeta, D. Iracema Guimarães  Vilela, forneceu a Múcio Leão a data de 1845.) Fez os primeiros estudos no Rio  de Janeiro. Aos dezesseis anos escreveu o romance Lírio  branco, dedicado a Machado de Assis. Partiu para São Paulo, a fim  de continuar os estudos preparatórios, e lá recebeu uma carta de Machado de  Assis animando-o a prosseguir na carreira das letras. Fez o curso de Direito no  Recife entre 1864 e 1869. Ali assistiu ao desenvolvimento da escola condoreira,  em que tomou parte mais ou menos diretamente. Continuou a escrever, multiplicando-se  no jornalismo e escrevendo livros de contos, comédias e poesias. Aos 28 anos,  apaixonado por Cecília Canongia, cogitou de se casar. Sua situação no  jornalismo e nas letras, embora brilhante, não lhe proporcionava os meios para  viver estavelmente. O poeta e amigo Pedro Luís, então ministro dos Negócios  Estrangeiros, oferece-lhe um lugar na diplomacia como secretário de Legação em  Londres. De 1873 a 1894, passou por vários outros postos, em Santiago do Chile,  em Roma, onde serviu sob as ordens de Gonçalves de Magalhães, e em Lisboa; foi,  depois, como enviado extraordinário, para Veneza. Em 1894, transferiu-se, já  aposentado, para Lisboa, onde veio a falecer. Em Lisboa,  como secretário de Legação, teve ocasião de conhecer alguns dos mais ilustres espíritos  do tempo. Foi amigo de Ramalho Ortigão, Eça de Queirós, Guerra Junqueiro,  Fialho de Almeida. Distinguia-se como poeta e como homem do mundo. Ramalho  Ortigão assim o definiu: "Como poeta, ele é um primeiro adido à legação da  elegância... O seu estilo tem um lavor de renda, uma suavidade de veludo e um  fresco perfume de toilette." Tinha predileção pelas  cidades da arte e do pensamento. O poeta celebra Londres, celebra Roma. Mais  que tudo, porém, recorda o seu país. Suas principais obras são Corimbos e Sonetos  e rimas. O primeiro representa a fase em que vivia no Brasil (1862  a 1872); o outro, o período em que residiu na Europa. A apreciação de críticos  e estudiosos como Vicente de Carvalho, Medeiros e Albuquerque e Carlos de Laet,  foi de pleno reconhecimento da poesia de Luís Guimarães Júnior. Seus sonetos  revelam um grande apuro da forma, combinações métricas finas e sutis, e o gosto  pelos motivos exóticos que ele pôde sentir e observar em suas peregrinações por  terras estrangeiras. Romântico de inspiração, mas já dentro da orientação  parnasiana, ele foi, no apuro da expressão, um precursor da poesia de Raimundo  Correia, Bilac e Alberto de Oliveira.   TEXTOS  EM PORTUGUÊSEN ESPAÑOL
 EN FRANÇAIS
 
                    CUATRO SIGLOS DE POESÍA BRASILEÑA.  Introd.,  traducción y notas de Jaime Tello.         Caracas: Centro Abreu e Lima de Estudios  Brasileños; Instituto de Altos Estudios de         América Latina;  Universidad Simón Bolívar, 1983.   254 p     Ex. bibl. Antonio Miranda   Traducción  de Jaime Tello:     EL ATAÚD
 Rosa d´amor, rosa purpúrea  e bela…
 GARRETT
   Cuán leve el ataúd, bien perfumadoQue conduce tu cuerpo, ¡oh flor mimosa!
 Poco entre nós viviste, alma saudosa,
 Poco dejaste, ¡oh querubín nevado!
 
 Vas descendiendo al túmulo sagrado,
 Cual la leve incauta mariposa
 Que sin sentir quemó el ala ansiosa
 Del vil mundo en el fuego profanado.
 
 Mas yo, al verte ahora  ya perdida
 En los abismos de Naturaleza,
 ¡Oh hija mía! ¡oh tierna flor caída!
 
 Yo, que perdí contigo fortaleza,
 Ilusiones, y gozo, y fe en la vida.
 ¡Ah! ¡yo bien sé cuánto ese ataúd pesa!
 
                     PUJOL, Hypolyte.  Anthologie Poètes Brésiliens.Preface  de M. de Oliverira Lima.   S. Paulo:  1912.  223 p.   encadernadoEx. bibl. de Antonio Miranda
    VISITE A LA MAISON PATERNELLE
 Pauvre oiseau que de loin retourne à son vieux nid,
 Après un long hiver, attristé par l´ansence,
 J´ai voulu, de bien loin, revoir le toit béni,
 Le virginal abri de mon enfance.
 
 J´avais franchi le seuil. Un bienfaisant génie,
 Le fantôme — qui sait? — de l´amour maternel,
 Doux, grave et caressant, plein de mélancolie,
 Fixant sur moi son regard paternel,
 
 Me saisit par la mai, et d´un air de tendresse,
 Pas à pas avec moi, morne, silencieux,
 S´avance me guidant à Travers la tristesse
 De cette asile autrefois si joyeux.
 
 Voici la vielle salle…  O douce  souvenance!
 C´était elle, la salle où uma mère et ma soeur,
 Le soir, à la clarté d´un candélabre immense…
 Et de sanglot jaillirent de mon coeur!
 
 De chaque coin déseert s´élevait une plainte,
 Un triste et doux regret, un souvenir très saint;
 En vain jé réveillais les échos de l´enceinte:
 Une illusion pleurait à chaque coin!
 
 
 LA FILLE
 
 Sa vue à lui n´était qu´un long éclat de rire:
 Seullete dans son coin, elle à pleurer toujours,
 Sous les plus durs travaux traînant ses tristes jours;
 Lui, dans le cabaret où l´orgie l´attire.
 
 L´épouse n´eut jamais, jamais un doux sourire
 Sur les lèvres pourtant faites pour les amours.
 Le visage creusé comme poar des vautours,
 Il n´eut jamais les pleurs d´um coeur pur qui soupire.
 
 Mon Dieu que créa, por rachater le pécheur,
 Dans  le sein de Marie un divin  Rédempteur,
 Dieu prit pitié des deux… leur donnant une fille.
 
 Pour la première fois il pleura de beon coeur,
 Pour la première fois elle rit de bonheur,
 Baisant ensemble, unis, leur enfant si gentille.
 
 
 LE CENDRILLON
 
 Comme un double lilas petits pieds enchanteurs,
 Si les vifs colibrís, rôdeurs infatigables,
 Pourvaient vou découvrir parmi les autres fleurs.
 Qu´en serait-il de vous, pieds cent fois adorables?
 
 Je vou ai vu shier, comme Sylphes jumeaux,
 Au tourbillon du bal voltigeant sur des ailes,
 Légers, provocateurs de rêves le plus beaux,
 Mais, hélas! tout chaussés comme pieds de mortalles…
 
 “Comme d´autres chaussés ! quelle profanation !
 M´écriai-je… je vais sur une autre façon
 Tailller pour ces pieds des brodequins fantastiques.”
 
 Les voici… Voyons si  l´artiste ingénieux
 Aura bien réussi… Bien!... Pieds délicieux,
 Chaussez de ce sonnet les dimensions mystiques.
 
 
 LA VOIX DES ARBRES
 
 Tandis que mes regards divaguent dans l´espace,
 Suivant de mon esprit de vol apricieux,
 Sous le dôme embaume, sombre, délicieux
 D´un bosquet où gémit la voix du vent que passe,
 
 J´entends parler… Ce sont les arbres, à voix basse:
 Le manguier séculaire en ton mystérieux
 Me reconta l´Idylle où deux amants heureux
 Choissirente pour s´aimer l´heure où le jour s´éfface;
 
 Le palmier me révèla un amor innocent
 De deux coeurs ingénus, un song décevant,
 De la verdeur des ans bien heureuse folie;
 
 J´entends le cèdre altier, le coctier tremblant…
 J´entends le cèdre altier, le cocotier tremblant…
 De la verdeur des ans bien heureuse folie;
 
 J´entends le cèdre altier, le cocotier tremblant…
 Masi aucun n´a parlé le langage éloquent
 Du symbole muet de la Mélancolie…
 
 
 PAGE INTIME
 
 Quand ils viennent tout sautillants,
 Vrais colibrís battant des ailes,
 Autour des rameaux verdoyants;
 Quand, vifs comme des étincelles,
 
 Ils viennent en propos si doux
 Me dire les si douces choses
 Qu´aux enfants seuls un Dsieu jaloux
 Apprende, propos tissus de roses,
 
 Brodés d´espérance et d´amour,
 Gazouillements, mille tendresses;
 Quand ils sent là comme un beau jour,
 Me prodiguant mille caresses,
 
 Me s´duisant par leurs baisers,
 Je sens se dédoubler ma vie,
 Je sens grandir tou mes pensers,
 Je sens en moi plus d´énergie;
 
 Je vis meilleur, plus indulgent,
 Plus grand en tourte ma nature,
 Plus humain, et de tous content;
 Je vis, et ma vie est moins dure;
 
 Car ces chers et petit amours
 Soulageant toutes mes souffrances
 Et couronnant mes mauvais jours
 De fleurs de lis et d´espérances,
 
 Ces oisillons tout sautillants,
 Ces beaux astres de notre aisle,
 Ces bijoux, ce sont nos enfants,
 Ce sont nos enfants, ó Cécile!
 
 
 RECUERDO
 
 Nous étions là tout seuls.  Pâle, triste, morose
 Sur la cime des monts la lune se montrait;
 Sous le pleurs de la nuit se retrempait la rose,
 Et, de roses jonché, le ruisseau soupirait.
 
 En propos amoureux autor de nous la brise
 Folâtre murmurait, caressant tour à tour
 Les bosquets d´un manguier, le tresses d´or d´Elise;
 Autour de nous montait une chanson d´amour.
 
 Nous étions là tout seuls… Elle tour tremblante
 Dans mes yeux suppliants plongeait ses temdres yeux;
 Ce que nous disions, muets, — langue éloquente,—
 N´eut pour d´autre témoin quela voûte de cieux.
 
 La nature festale, en sa langue  muette,
 Nous souriait disant; “Aimez-vous, aimez-vous!”
 “Comme ce couple est beau” “disait le ciel en fête;
 Et la nuit nous disait: “Comme rêver ls ciel en fête;
 El la nuit nous disait: “Comme rêve est doux!”{
 
 Tour ce qui vient troubler l´asile solitaire,
 Tout bruit mystérieux qui charme et que séduit:
 Un baiser, un frisson que vient de la Bruyère,
 Et le vol de l´oiseau qui va chercher son nid.
 
 La feuille sèche que roule de la colline,
 De la lune un rayon soltaire e tremblant,
 Et la rosée en pleurs pendue à l´aubepine,
 Et sur les eaux du lac l´onbre vague dansant.
 
 Tour semblair témoigner la langoureuse ivresse
 De nos coeurs plens de foi confundus pour toujours;
 Nos voeux se confondaient dans la même tendresse,
 Et deux âmes en Dieu confaondaient leurs amours...
 
 Les choses que tout bas em secret nou nous dimes
 Dans le discret silence où dormait le grand bois,
 Les longs embrassements, les sementes que nous fîmes
 Ne se répètent pas: on les conte une fois.
  * Página publicada em novembro de 2023.
 
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